Cuisiner vous court sur le haricot ?
Vous avez envie d’aller aux fraises ?
Vous en avez marre de marcher à la carotte ? Pour une médaille en chocolat… De cuisiner pour des prunes, on vous presse comme un citron ?
Vous avez du sang de navet …
Des vacances aux petits oignons sont nécessaires !
Sans un radis, pas évident.
Ceux restant dans ce panier de crabes vous feront des yeux de merlan frit.
Alors avant d’être dans le pâté, et plutôt que de terminer en queue de poisson, sans mâcher mes mots, plutôt que de changer de crémerie, allant même jusqu’à vous engueuler comme du poisson pourri, rentrer dans le chou, bref, avant que ça ne tourne au vinaigre,
Je dis «croquons la vie à pleines dents : c’est du gâteau »
Et sans vous vendre ma salade, ou vous faire faire le poireau, n’y allons pas avec le dos de la cuillère, arrêtons de nous raconter des salades.
Cela se vend comme des petits pains !
Pour éviter d’être serrés comme des sardines, un cours particulier ?
Serrons nous la cuillère, en deux coups de cuiller à pot, tout baignera dans l’huile. Sans appuyer sur le champignon, vous serez comme un poisson dans l’eau !
Je ne vous laisserai pas tomber comme une crêpe.
Je vous dirais comment vous refaire la cerise. Autrement dit, on se débrouillera pour avoir la pêche, ou la patate.
Il y a du pain sur la planche ? Ne pleurons pas comme une madeleine, on ne va pas en faire tout un fromage ! On peut aussi couper la poire en deux, pour éviter de pédaler dans la choucroute. Il ne faudrait pas casser trois pattes à un canard, et pourtant ce n’est pas de la tarte. Marchons sur des œufs : Les poules mouillées étoufferont le projet dans l’œuf.
Avant que ce ne soit la fin des haricots, entre la poire et le fromage, après avoir brisé la glace, nous trouverons un moyen de mettre du beurre dans les épinards, et de tirer les marrons du feu : vous en avez dans le citron !
Et ceux qui ramènent leur fraise, n’en perdront pas une miette, mi-figue, mi-raisin, en tomberont dans les pommes, et regretteront d’avoir cassé du sucre sur le dos du cuisinier. Les envies d’apprendre pousseront comme des champignons et même les hauts comme trois pommes voudront prendre de la bouteille.
Et là… ne jetez pas d’huile sur le feu, laissez-les arriver comme un cheveu sur la soupe, ils ne sont pas en sucre. Ne les laissez pas faire chou-blanc, mettez de l’eau dans votre vin, poser la cerise sur le gâteau, et en vous fendant la poire, dites :
« Volontiers mon petit chou »