Le doute : vers l’insouciance ou l’aide ?

Souvent pris comme inconfortable, j’estime le doute plein de possibles.

Pourquoi le doute nous fait-il tant réfléchir ?
Notre façon de fonctionner est transversale et transférable dans plusieurs domaines : la façon de nous comporter dans nos activités professionnelles ou personnelles est souvent la même, ou approchante. De même, nos actions et comportements en cuisine se rapprochent de nos vie et personnalité. L’alimentation comme un miroir de vie…

Souvent pris comme inconfortable, j’estime le doute plein de possibles.

Le doute est un ressenti souvent rencontré en cuisine chez les personnes que j’accompagne :
Doute sur une recette, sur la capacité à la faire, doute sur le « sans recette ».
Comment manger équilibré, qu’est-ce que l’équilibre ?
Est-ce que je vais réussir, est-ce que sera aimé, vais-je réussir à changer mes habitudes, est-ce que cela en vaut la peine ?

L’ignorance, une belle piste d’amélioration!

Toutes ces questions sont légitimes, et applicables ailleurs qu’en cuisine.

L’avantage avec la cuisine, c’est que cela revient souvent, et que le risque est limité, que l’on peut faire des pauses (courtes de préférence) dans les transformations sans remettre tout en questions.

Bien sur, douter, hésiter, sur une décision ou une action implique un ralentissement, très souvent agaçant, déstabilisant.

Et pourtant, avec un peu de recul, il est puissant !

Pensez à une personne qui pense maitriser à tel point une matière, qu’il fonce, tête baissée. On l’admire, et on a envie de le suivre. C’est dynamisant. Et, suivant l’étendu de sa connaissance, on apprend, on va loin. C’est chouette.

Ce qui vous a permit de le suivre, et d’apprendre, c’est le doute que vous aviez en vos propres capacités, la curiosité, l’envie d’une béquille. Et vous évoluez, deviendrez aussi un modèle dans votre domaine.

Prendre une recette, ou un cours de cuisine pour vous indiquer la base, et laisser faire votre imagination pour reproduire à votre gout, est une promesse de bons moments de plaisir, que vous cuisiniez pour 1 ou pour 15 !

Les stratégies possibles

Le doute implique à mes yeux une belle adaptation, j’irai jusqu’à dire que c’est une preuve d’intelligence.
Quand je doute, je m’agace terriblement, parce que j’aime savoir où je vais et ce que je veux faire.

Dans ce cas, j’ai deux options :

L’insouciance et l’aide.

Je reconnais que je préfère l’insouciance, plus légère, plus douce, plus risquée aussi. Et qui amène plus d’estime de moi.

Carrément difficile pourtant de me laisser aller, de laisser les choses être, juste à faire confiance en mes capacités à m’en sortir, grâce à mes connaissances et compétences. A mes savoirs faire et savoir être. Il « suffit » d’écouter mes ressentis, d‘interpréter ces ressentis et de voir comment je peux y répondre… ou pas. Et d’agir en conséquence.

L’insouciance implique un résultat que je ne connais pas vraiment avant d’avoir commencer. Une aventure à plus ou moins grande échelle.  Et je m’émerveille encore de ma capacité d’apprendre.
Que ce soit des petites choses ou de grands projets, j’apprends et j’adore ça.
L’insouciance va m’apporter une certaine fierté, parfois de belles rencontres, et une sacrée légèreté que j’aime tant.

Le doute serait-il source de création?

Je pense que c’est là que je prépare mes plats les plus gouteux, les plus jolis. Parce que j’ai appris au fur et à mesure des techniques que je peux réutiliser et sortir de leur contexte.
J’utilise ce « lâcher-prise » ou « laisser-être » dans bien des domaines.
Et vous ?

Et puis, il y a aussi la peur, le manque de confiance, ou le manque d’énergie, de temps qui font que lorsque le doute est grand, je vais demander de l’aide.

L’envie de m’appuyer sur l’expertise, l’expérience et la pédagogie. La méthodologie, l’apprentissage des gestes et du fonctionnement, enseignés par un professionnel, sont très rassurants. Cela permet d’avancer en sécurité, donc posément et souvent plus rapidement.

Demander de l’aide, c’est aussi accueillir une vulnérabilité.

Quand je mets ma peur de coté, que je ne l’écoute pas, je ne fais rien. Comme figée.
Dans le domaine culinaire, cela peut vous freiner : ne pas changer un gramme d’une recette, ou préférer prendre un pat tout prêt, servir toujours les même plats à vos invités puisque ce sont des valeur sures… cela ferme bien des portes.

Oser demander, et s’apercevoir que cela amène sourire, une rencontre. Celui qui aide reçoit autant que celui qui demande. Cela veut dire qu’on lui fait confiance, et c’est bon à recevoir.
Et puis, quelle joie d’entendre la réponse à mes questions, expliquées, ou simplement logiques, tout ça parce que la personne à qui je demande a un autre regard que moi…

Vraiment le doute est un des premiers pas vers l’évolution.

Le doute est LE chemin pour progresser.

Voulez-vous de l’aide pour des techniques facilitantes ?
Voulez-vous un accompagnement pour accueillir l’insouciance?
Violaine Cook est là, dispo pour vous.

à l’heure de l’apéro

Question de fréquence

Un des points positifs du confinement, pour ceux qui bossent à la maison, c’est que l’on gagne du temps sur le transport, et donc, on a le temps de prendre l’apéro avant de diner. Souvent, c’est même l’occasion de trinquer par vidéo avec la famille, ou des copains que l’on avait pas si souvent que ça l’occasion de voir. Alors, apéro tous les jours ?!

Et puis, le beau temps, la pendule oubliée, cela fait deux critères essentiels pour se croire en vacances… non ? Un peu quand même, non ?

Et que fait-on en vacances ? On prend l’apéro ! Chouette !

Là, tout de même, j’attire votre attention que l’apéro tous les soirs, c’est top, à condition de limiter l’alcool pour votre santé :

Il est reconnu scientifiquement, et pas que, qu’un verre d’alcool par jour, a un impact sur la santé. Surtout quand le déplacement du canapé à la salle de bain, puis à la table à manger pour retourner au canapé est la seule activité physique que vous pratiquez…

Et oui, un verre de vin, ou un verre de bière est considéré comme de l’alcool. Soit, les autorités de santé recommandent de ne pas boire plus de 3 verres, si on est un homme, et de 2 si on est une femme (question de corpulence, n’y voyez pas de sexisme). Mais tout de même, c’est pas cool de le pratiquer tous les jours.

Sachez, que c’est bientôt l’été, et que l’alcool entre dans le métabolisme d’assimilation des sucres et des graisses : tout ce petit monde vient directement enrichir le tissu adipeux que l’on met sous les maillots de bain.

Vous pouvez récupérer diverses maladies tels que problèmes  au niveau cardiaques, sur votre foie, votre peau, sur les neurones, sur l’humeur, le microbiote, l’hydratation du corps, cancer… bref. Un verre ça va, tous les jours, bonjour les dégâts !

J’aurais tendance à dire ok l’apéro, canon pour rester en lien !

Softer l’apéro

Dans nos verres, on y met :

– Jus de légumes (tomates est très en vogue), Si vous avez une centrifugeuse, c’est le moment de la sortir ! il y a tout un tas de cocktails sympas et plein de vitamines qui vous tiendront lieu d’entrée et qui équilibreront le repas.

– également les jus de fruits : additionnés d’une eau pétillante pour les rendre plus fun, et surtout moins sucrés (il y a souvent autant de sucre dans un verre de jus de pomme que dans un verre de soda).

– Les infusions, menthe, concombre-basilic, les infusions toutes prêtes, à boire chaudes ou froides, ajoutez y des framboises surgelées, fleurs d’hibiscus, ou des rondelles de fruit de saison… vraiment, on peut s’amuser avec !

Quant à la place des cacahuètes, hyper caloriques et si délicieuses ! Il suffit d’en mettre un petit bol et il se vide en un rien de temps ! Les noix de cajou, pareil, quoique pas du même budget, les pistaches, elles, ont au moins l’avantage d’être à décortiquer…  donc de prendre plus de temps. Les chips pareil ! Tellement rapides a partir ! Et pas très chères. Du moins pour le porte-monnaie, parce que pour le corps !! pffff  ! Il paie !!

Préférez les olives, les petits toasts que vous aurez préparés avec par exemple, une sardine, un petit suisse, une cuillère de moutarde et du thym, les crudités trempées dans un bol d’houmous maison ou de fromage blanc aux fines herbes, les tomates cerises (pas encore la période, attendez encore un ou deux mois), quelques lamelles de jambon sec…

Tenir compte de l’apéro dans l’équilibre du plat

Vous pouvez vous servir de l’apéro pour compléter votre repas et du coup, avoir quelque chose d’équilibré. Du cake salé à l’apéro complètera un potage et une compote en dessert, Si vous prenez les crudités trempées, vous aurez la dose de fibre et pourrez vous régaler d’un bon gratin de pâtes… et ainsi de suite

Et puis les cacahuètes, quand on les met dans une salade, cela apporte un croquant et un gout original.

En tout cas je trinque avec vous à une santé qui vous est chère, LA VOTRE !!

Pour des idées et des conseils pour une alimentation qui vous soit bonne, contactez Violaine Cook 

La tête dans le frigo

En cas d’ennui, ou de stress, ou de télétravail, ou sans raison, quand on reste à la maison, la plupart du temps, le frigo et les placards-épicerie deviennent de très bons amis, qu’il est facile de visiter. Ils nous réconfortent, nous distraient, satisfont des besoins de variété, de douceurs, de satiété, de gourmandise… et autres.

Grignotage

En cas d’ennui, ou de stress, ou de télétravail, ou sans raison, quand on reste à la maison, la plupart du temps, le frigo et les placards-épicerie deviennent de très bons amis, qu’il est facile de visiter. Il est facile d’être la tête dans le frigo plus souvent que nécessaire. Il nous réconforte, nous distrait, satisfait des besoins de variété, de douceurs, de satiété, de gourmandise… et autres. Le grignotage devient une belle habitude bien présente.

Les conséquences

Vous le savez, cette habitude a quelques conséquences, et pas seulement sur la taille de nos vêtements : cela mets aussi plein de nutriments supplémentaires dans notre organisme. Du coup, il y en a trop. Même le grignotage d’aliments dit sains entraine un surplus dans les comptes. Comme l’organisme est un bon comptable, il stocke : pas possible d’éliminer ce surplus en ce moment par une bonne dose d’exercices physiques. Et il stocke sous la peau, ou alors dans les artères, le foie, fatigue du coup les organes digestifs inutilement, et surchargent les autres de substances dont ils n’ont pas besoin.

Bon ok, le but de l’article n’est pas de vous amener un peu plus de culpabilité sur ce fait, je suis sure que votre petite voix vous l’a déjà dit.
L’avis du site manger-bouger sur le sujet

Astuces pour limiter les dégâts

Voici quelques pistes pour ouvrir les placards et frigo juste 3 fois par jour :

  • Manger à votre faim au repas. Faites de vrais repas. Un minimum de sucres lents et de fibres aide à oublier son estomac entre les repas.
  • Préparez votre repas : cela contribuera à une pause nécessaire et relaxante : choisir ce que vous mettez dans l’assiette implique d’écouter une envie, une faim (fraicheur, douceur, croquant, acide, sucré ?) Écouter aussi votre créativité, pour transformer des ingrédients en une assiette qui vous convienne. Très relaxant les activités récréatives.

Faites une pause

  • Faites des pauses récréatives. Le cerveau aime varier les activités et sait rester concentré en moyenne 90 min chez un sujet adulte, avec une chute de l’attention des 30 min. (sans mouche qui vole ou téléphone qui vibre). Il est donc tout à fait recommandé de faire une pause. Prétexter une cigarette ou une petite faim est inutile. Votre envie de pause est légitime.
    Cela peut-être respirer par la fenêtre, faire une caresse au chat/chien/lapin/ce que vous voulez, vous faire un thé, discuter, passer un coup de fil à un ami, chanter, danser … bref, plein de stratégies, même, celle de ne rien faire, de laisser un vide flotter : très sain. VOUS AVEZ DROIT À UNE PAUSE.
  • Mettre un mantra sur le placard-frigo tentant : « Tu as un corps parfait », «  Le corps qui te porte te remercie de prendre soin de lui », « je fais ce qui est bon pour moi », « j’ai le choix », « tout est comme cela doit être », « je suis fier de qui je suis »… bref un truc que vous avez envie d’entendre.
  • Ayez un verre d’eau à portée de main, ou une tasse d’infusion. Oui plutôt un verre qu’une bouteille, souvent trop grande, trop lourde, réutilisée 15 fois sans être lavée, et puis, il faut dévisser le bouchon, on la boit sans faire attention. Une jolie tasse, un verre dont on apprécie l’épaisseur ou la finesse… histoire de mettre un peu de sens avec vos sens. (Et puis, c’est bon pour la santé de boire des petites quantités tout au long de la journée). cela vous permettra également de bouger pour aller la remplir régulièrement.
  • Pensez à une petite collation à 16h (ou à 10h si vous n’avez pas déjeuné), du style, un fruit, quelques amandes 1 carré de chocolat, une tranche de pain. Les français mange souvent à 20h… cela vous évitera de vous jeter sur le fromage en préparant le repas.
  • Quand vous préparez un repas, doublez les doses : cela vous prendra le même temps ou presque et un des repas suivant, vous serez ravi de vous mettre les pieds sous la table.
  • Faites le ménage des placards et supprimer les éléments tentants que vous savez déraisonnables, quand vous faites les courses n’en n’achetez pas.
  • Faites-vous plaisir à table : ok pour la gourmandise : la gourmandise peut –être saine. Et équilibrer le reste du repas et de la journée.
  • Je vous invite à me contacter  pour vous accompagner dans la démarche.

Laquelle de ces stratégies vous paraît le plus facile à mettre en place ?

Un coup de main pour en mettre en place ?

Permission

Permission de faire comme bon nous semble. Bien sur, bon. C’est ce que l’on cherche. Le plaisir dans l’assiette. Et pour cela, prendre ou se donner la permission d’ajuster une recette ou des produits à notre gout.

Comment se font les grands cuisiniers, ceux avec qui on se délecte à coup sur? Ils s’accordent la permission d’oser. Oser sortir de la recette. Bien sur connaitre les bases, la chimie de la réussite et se permettre d’en changer les composants pour des saveurs uniques.

Après la master-class du célèbre chef Philippe Conticini, je discutai avec lui. Je lui disais combien j’avais apprécié son discours sur l’accessibilité à des mets savoureux, en fonction des produits. Il soulignait que les saveurs dépendaient de l’accord des différents assaisonnements, des différentes textures en fonction de ses goûts. Et que c’est valable pour chacun de nous.

Bien sur, avec des produits hautement qualitatifs, il sera plus facile de préparer un plat que l’on apprécie.
Bien sur, quelques techniques de bases vous faciliteront la tache.
Cependant, la clé de la réussite pour vous régaler est de cuisiner ce que vous aimez, avec votre cœur, vos tripes, en bref vos émotions.

Nous en sommes arrivés à débattre de l’accessibilité.

L’accessibilité de chacun aux divers produits, qui bien sur n’est pas la même pour tous. Elle dépend des moyens financiers, temporels et géographiques de chacun.
Parfois pas les critères auxquels on s’attend : celui qui est « pauvre » et qui cultive son jardin dans une campagne non polluée, en toute quiétude aura de bien meilleurs produits qu’un « riche » qui a cavalé toute la ville pour trouver LE bel ingrédient bio et de pleine terre. La façon dont on s’approvisionne et le stress que cela engendre entre aussi en ligne de compte. Un peu de globalité n’a jamais fait de mal à qui que ce soit °-)

L’attention est pourtant ailleurs que sur l’accessibilité des produits :

Nos difficultés communes:

Nous rencontrons tous les deux, chacun à notre échelle, la même difficulté lorsque nous transmettons nos savoirs : aller chercher le déclic. Celui qui ne peut être que chez notre élève. Réussir à allumer cette flamme qui s’autorise à animer créativité et personnalité.

Bien sur, il y a la recette, sur laquelle on peut s’appuyer quand on ne sait pas encore l’alchimie des ingrédients, où les proportions sont importantes. Quand nos autres sens ne sont pas encore pleinement accueillis dans les casseroles. (odorat, la vue, le toucher et le gout sont aussi important à la lecture de la recette).

Les médias nous proposent une foule d’émissions et de journaux, photos. Nous avons des exemples de ce que l’on veut obtenir, soulignant tantôt la rigueur, tantôt la simplicité, tantôt le raffinement, tantôt la rapidité, tantôt la méticulosité, etc.

Chaque post, chaque recette a son intérêt. Celui de son auteur. Il vous touche suivant ce que vous-même cherchez à obtenir.

Déclic aux fourneaux

Le déclic. La personnalité que l’on veut bien mettre en cuisine. L’assaisonnement que l’on personnalise, que l’on rend sien. Les pas de coté que l’on s’accorde. Oser. Utiliser un peu d’audace, ou beaucoup. Tous les deux cherchions ensemble le mot que nous avions sur le bout des papilles : PERMISSION. Sourires échangés. Nous avions trouvé.

Le plus difficile en cuisine, comme ailleurs, est de se donner la permission.

Oser

Permission de faire comme bon nous semble. Bien sur, bon. C’est ce que l’on cherche. Le plaisir dans l’assiette. Et pour cela, prendre ou se donner la permission d’ajuster une recette ou des produits à notre gout.

Elle est accordée à chacun d’entre nous.

Avec les moyens que nous avons.
Utilisant nos compétences.
Avec le niveau que nous avons.

Tout est évolution.

Je vous accompagne au cours de cette évolution, pour qu’elle soit confortable et pérenne.

Rentrée

Un peu comme j’aurai aimé qu’ils grandissent, doucement, à leur rythme… Et je suis sure, qu’ils auraient étés aussi loin qu’ils le sont aujourd’hui ! tellement fière d’eux !

Belles résolutions

La rentrée est là, les cahiers sont neufs, pleins de belles pages à écrire, de belles leçons à apprendre, les titres à souligner en rouge, parce qu’ils sont importants…

Très scolaire n’est-ce pas ?

Je me souviens des rentrées des enfants, la pile des cahiers, neufs, une couleur pour chaque matière, tout propre, d’un papier suffisamment épais pour que le stylo glisse sans baver. Je m’amusais à recouvrir les livres avec eux (enfin moi je couvrais et eux goutaient en me racontant leur journée, un à la fois s’il vous plait !). C’était l’effervescence ! Je voulais qu’ils aient toutes les chances de leur coté pour réussir, et continuer d’aimer aller à l’école. Pas que pour y retrouver les copains… Bon les toutes premières classes primaires étaient bien plus faciles comme objectif !

Les apprentissages y étaient pratiques, ludiques, visibles.
Les bons points, les félicitations, basées sur les efforts accomplis, déjà l’obligation d’être sage, plus ou moins compliquée à respecter.

Devoirs

Après, c’était plus aléatoire, ils devaient y caser bien plus de matières, et satisfaire tous les profs, dans chaque matière, gérer les temps et les tâches… et c’est comme ça pour tous ! Le mot devoir est apparu :

Ceux qu’ils faisaient le soir, devoir trouver la motivation, devoir avoir de bons résultats sous peine de se faire disputer (pour ne pas dire autre chose, restons corrects), devoir être heureux d’apprendre, devoir être à l’heure, devoir trouver une orientation pour leur future vie, devoir décrocher des concours pour avoir une chance de « réussir » sa vie…

Chapeau les écoliers de tout âge !
Quelle pression !!!
Une vraie cocotte minute !

Cuisson

Savez-vous à quoi sert une cocotte minute ?
Et bien elle met sous pression, afin d’augmenter la température et donc de gagner du temps…

Bien pratique!
Pourtant, perso, je préfère les cuissons plus lentes, j’ai fini par apprendre… Celles qui permettent aux saveurs d’aller dans les ingrédients et pas seulement dans l’air de la cuisine. Oui ça sent bon, ça met en appétit … mais sincèrement, une carbonnade ou un pot au feu en ¾ heure n’aura pas le même gout que celui qui chauffe en douceur pendant 3 ou 4 heures ! non ?

Résultat

Chaque parcelle d’ingrédient a le temps d’échanger avec son voisin. La saveur s’y imprègne au cœur de l’aliment, le bouillon ou la sauce qui s’en dégage a une texture et un parfum incomparable. Sans doute aurai-je pris le temps d’y  mettre une pensée pour la personne qui m’a donné la feuille de laurier, en Italie, alors que je m’extasiais sur la haie que formait cette plante aromatique, et le sourire partagé autour de la branche qui terminait dans mon sac. Oui Cette sauce aura prit le temps d’être parfumée, de mon expérience, de mon amour, pour ce que j’ai vécu, et ce que je vivrai à partager ce repas.

Un peu comme j’aurai aimé qu’ils grandissent, doucement, à leur rythme… Et je suis sure, qu’ils auraient étés aussi loin qu’ils le sont aujourd’hui ! tellement fière d’eux !

A quelle cuisson cuirez-vous vos enfants cette année ? Quelle sauce sortira du cartable ?

Le temps.
Si précieux, qu’il est difficile de le prendre pour s’aimer un peu, pour laisser les transformations se faire, à leur rythme.

Violaine Cook vous accompagne pour accueillir le temps passé comme un allié

Pour qu’ils apprennent à cuisiner, je leur propose des cours individuels, à moins qu’ils ne préfèrent cuisiner avec le groupe qu’ils formeront avec des amis. Me contacter avec votre demande, nous verrons comment ajuster tout ça à leurs motivations, leurs gouts, leurs horaires… Du sur mesure !

cours enfants

Eau essentielle

L’eau compose la majorité de notre corps, essentielle à son bon fonctionnement, elle a une excellente mémoire.

D’ailleurs elle booste les capacités cérébrales et musculaires. Rien que pour ça, il est important d’en consommer au moins autant qu’on en perd, environ 1 l par jour, jusqu’à 3 quand on s’active vraiment  (sport ou travail physique).

Ceci dit, même pour ceux qui restent dans le canapé ou assis sur une chaise, il est important d’en consommer, de préférence sans pastis, café ou sucre dedans.

Vous l’aurez compris, elle est le seul liquide vraiment indispensable à notre bon fonctionnement, et ce, 365 jour par an.

Les bienfaits de l’eau

Bien sur, en été, c’est bien si on en boit un peu plus : Son passage par la peau, puis son évaporation est l’élément mécanique naturel le plus simple pour tempérer le corps.

Lorsqu’elle est présente en bonne quantité dans le corps, vous obtenez :

  • Optimisation des capacités cérébrales
  • Peau lisse : exit les boutons et les rides
  • Une diminution de l’impression de faim
  • Muscles performants, libres de toutes crampes
  • Une digestion  et un transit confortable
  • Une meilleure régénération naturelle du corps
  • Une augmentation de la qualité du sommeil
  • Absorption et passage des nutriments et de l’énergie dans le corps
  • Augmentation de la capacité à capter l’oxygène par les globules rouges
  • Evacuation des résidus toxiques vers le foie et les reins en vue de leur élimination

            Et bien d’autres…

Polémique bouteille-robinet

Quand je vivais en Guyane, l’eau du robinet était souvent légèrement colorée de brun. Je préférais utiliser les bouteilles plastiques, même si elles avaient été stoquées  dans des containers au soleil… m’empoisonner, ainsi que les enfants à tout petit feu plutôt que d’avoir mal au ventre. Question de choix. Je n’y suis restée que 7 ans.
Les temps ont changé.

J’habite désormais en France et je fais confiance à ma ville pour me fournir de l’eau du robinet potable. Il m’arrive de la filtrer, à l’aide de ces fameuses carafes…Le mieux à mes yeux sont les perles de céramique. Penser à agiter l’eau régulièrement: Le mouvement crée la vie. Je n’achète plus de bouteilles en plastique, aussi bien pour moi que pour la planète… et aussi faciliter les rapports avec ma banque. Les filtres des carafes sont encore emballés de plastiques. Pas cool pour ma démarche 0 déchet. Une autre solution est de faire installer un filtre Doulton

La rendre agréable

Alors, pour la consommer de façon agréable, et durable

  • Je l’aromatise d’un peu de citron, d’une branche de menthe ou de lavande… quelques chose sans sucre.
  • J’utilise une gourde, ou une bouteille pas trop grande, pour la promener partout. Après tout, il y en a qui promène leur paquet de cigarettes ou leur téléphone partout, pourquoi pas une tit’ gourde ?
    Quand je travaille à mon bureau, je préfère une grande tasse, que je remplis souvent, comme ça, je ne reste pas 2h d’affilée assise à mon bureau. Voir ici comment la sédentarité nous influence
  • Si vous avez tendance à oublier de boire (parfois, dans les bureaux, la température diffère peu entre l’été et l’hiver), et bien, mettez un pense bête : un tintement léger sur le téléphone, par exemple. Vous en profiterez pour bouger un peu et  empiler vos vertèbres les unes au dessus des autres, pour une meilleure position.
  • Pas trop d’eau durant le repas : cela risque de perturber la digestion (gare à l’effet Montgolfière)
  • Le plus important : c ‘est la régularité : un petit peu tout au long de la journée plutôt qu’un litre d’eau en rentrant chez soi le soir.
  • Eviter la rétention d’eau : bouger, se masser et limiter le sel 
  • L’alcool déshydrate : L’alcool perturbe la production de vasopressine par le cerveau, une hormone qui régule l’activité des reins. Préférez les apéros sans alcool : 50% jus de fruit – 50% eau pétillante, par exemple, ou les coktails sans alcools fait à base de fruits frais, pour limiter l’apport en sucre.

Manger de l’eau :

La tomate, le concombre, la courgette, la salade, les épinards, le fenouil, les branches de céleri, le chou blanc, le navet…
Les fraises, les cerises, le melon, (attention au sucre), les pêches, nectarines,  la pastèque, groseilles, groseille à maquereau, pour les plus locaux.

Bien sur tout un tas de recettes pour les agrémenter et ne pas manger tout le temps la même chose !

Cet article vous parle ? Etes vous prêt à changer votre monde, grâce à une alimentation gourmande et saine, accessible, à vous impliquer? Je vous propose de faire plus ample connaissance et d’échanger sur vos attentes au travers d’une séance de diagnostic que j’ai plaisir à vous offrir.
Cette séance de 30 minutes permet de confirmer que nous pouvons travailler ensemble, autant en terme d’entente que d’efficacité.

Consciemment

compote dans un joli bol, cuisinée en conscience
Compote consciente

Nous connaissons les cinq sens principaux, que l’on apprend très tôt et que l’on nomme sur les bancs de l’école : l’ouïe, la vue, le gout, l’odorat, le toucher.
Le fait de les nommer renforce leur existence. Il est reconnu depuis longtemps que si un ne fonctionne plus, les autres fonctionnent plus.

Qu’en est-il de celui qu’on appelle 6ème ?
Cette intuition, ce ressenti, cette connaissance que l’on a, cette certitude que rien n’explique ?
Discrète ou hurlante, selon les jours.

Ce matin, je me réveille pour une fois à une heure décente, ma journée sera dynamique et détendue.
Super !

Le ressenti

La fatigue est restée quelque part dans ma nuit, et je me sens reposée. Ressenti.
Dans quelle catégorie placer ce sens ? Il a une grande importance et influence mon quotidien !
La maison calme, on est le week-end, la rue est moins passante, chacun reste profiter de sa maison, de sa famille. La aussi, ressenti.
Je décide de travailler au rez de chaussée aujourd’hui, la verrière apporte une énergie toute particulière, une clarté puissante et douce à la fois. Ressenti.

J’aime être connectée à ce ressenti. Assez rare encore de l’écouter…

Revenons au concret :

Petit dèj : j’écoute ma faim, et ce que je veux boire. Restes de riz au lait et café. Une pomme aussi.

Le riz est déjà prêt, l’eau bruisse du robinet à la bouilloire, le « clang » de la boite à café quand je l’ouvre, libère les parfums enfermés qui iront infuser dans l’eau chaude.

Les cinq sens vont préparer mon petit dej :

Je me doute un peu que les pommes dans la corbeille ne sont plus de première fraîcheur, nous sommes au début du printemps.
Au toucher, elles sont granuleuses, un peu molles, variété à cuire et bonne au couteau. Une partie est vraiment molle sous mon pouce. Je dis zut, j’ai laissé passer trop de temps. Le ressenti est là de nouveau. Légère culpabilité…

Je saisis le couteau et l’entame. Je sens sur mes doigts le jus couler, et l’odeur de la pomme crue vient me chatouiller les narines.
Ma vue constate qu’en effet elle est abimée en partie, je préfère la faire cuire.

Je me sers aussi bien du toucher que de la vue pour préparer cette compote toute simple :

Le toucher guide mon couteau affuté sur la chair de la pomme et je lui fais confiance de façon naturelle et ancestrale pour ne pas entamer la chair de mes doigts.

Ma vue donne l’indication nécessaire pour que mon couteau se glisse entre les parties abimées.

Mon ouïe est discrètement présente pour faire entendre, le crissement léger de la pomme coupée et le ploc tout aussi discret des morceaux qui tombent dans la casserole.

Mémoire corporelle

Le café embaume et je ne résiste pas à son appel. La légère amertume et  la chaleur me rappellent, telle une petite madeleine, un lever de soleil sur une terrasse encore mouillée de rosée, moment de plénitude heureuse.
Mon corps a décidément une belle mémoire.

Recette sentie

Je recouvre les pommes d’eau et pose la casserole sur la plaque de cuisson.  Je me fie à mon ouïe pour savoir que le gaz sort du buzeur, le cliquetis de l’allume-automatique, le léger claquement du gaz qui s’enflamme raisonnablement, la chaleur qui se dégage de sous la casserole. C’est bon, je peux quitter la pièce en sécurité, rien ne brulera.

Le riz au lait est vite mangé, j’avais faim et pensais déjà à mes occupations de la matinée.

J’installe mon ordinateur en bas, la ville se réveille, les voitures passent, les volets s’ouvrent, claquant ou couinant, les gens parlent dans la rue, un chien aboie. En vie.

Cuisson de pommes
Mon odorat indique que les pommes sont en train de chauffer, pas encore de cuire : L’odeur est légère.

Je vérifie mes mails, 5 min suffisent.
Je le fais très (trop ?) souvent.

Mon ouïe indique que l’eau s’est évaporée dans la casserole : le bruissement léger s’est accentué et j’imagine telle une enfant les pommes proches du fond de la casserole râler et dire : « hé ho ! On va se roussir les fesses là ! Il serait temps d’intervenir ! »

Je ris et remets de l’eau : elles ne sont pas encore cuites : fermes sous la cuillère qui touille… Et puis elles ne sentent pas encore la compote.

Un câlin au chat qui passe, quelques paragraphes de mon livre plus tard, ça y est, la compote me dit qu’elle est prête:

le langage compoté :

-Le bruit « Chkrouch-chkrouch » du fond de casserole,
– L’odeur des pommes compotées,
– La texture de la pomme sous la cuillère qui touille,
– Le gout, car je ne peux résister à l’appel bouillant de cette saveur,
– Et la vue, contactant cette blondeur soutenue, pleine de promesses.

J’en salive !

Une telle compote ne pourrait pas être mangée à même la casserole :
Je choisis un vieux bol délicat que j’affectionne, les enfants n’étaient pas nés quand je l’ai eu…J’y verse un peu de cet amas doré, et suprême délice d’enfance, y ajoute des amandes effilées.

En bouche, pour savourer cette simplicité gouteuse,
– J’écoute le crissement des fibres de la pomme encore en morceaux,
– Je perçois l’acidité sucrée de cette variété de pommes, si caractéristique des desserts,
– Je saisis le contraste de texture de la pomme fondante et du léger croquant des amandes,
– Et quand je respire, je reconnais l’odeur de la pomme cuite qui parfumait la cuisine…

Décidément manger « consciemment »
dévoile
un tas de richesses !

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avec vos repas

L’eau à la bouche

Autrement dit avoir envie, en saliver d’avance…
Tout le monde connaît cette expression ! Et vous n’avez pas idée de son importance, au propre comme au figuré !

En Appétit : Lorsque vous avez faim, ou que vous vous trouvez devant un plat que vous savez aimer, ou encore qu’une odeur gourmande chatouille vos narines, naturellement, vous vous mettez à saliver.
Parfois-même, il vous suffit d’y penser, de vous l’imaginer. N’est-ce pas ?

C’est de ce phénomène connu de tous qu’est venue cette expression, l’eau à la bouche, utilisée depuis le XVe siècle sous différentes formes.
Ok, mais encore ? Pourquoi donc ce phénomène ?

La plupart d’entre vous se souviennent probablement de leur cours de collège, et de ce physiologiste russe, Mr Pavlov démontrant ce fameux reflexe.
Egalement, vous aurez peut-être en mémoire d’autre cours à propos du tube digestif : La bouche est le premier élément de ce tube. Bon, à mes yeux, c’est plutôt une cavité, mais on ne va pas jouer sur les mots ici.

Et puis, je reste persuadée que la digestion commence avant la bouche…

Une foule de sensations! Avant même d’y entrer votre nourriture, vos sens vous donnent des indications sur ce que vous allez manger : l’odeur : les molécules volatiles effleurent vos narines, de façon plus ou moins agréable selon les talents de la personne qui cuisine.

En général, vous commencez à saliver, donc à préparer votre corps à la digestion. Puis la vue bien-sur, avec ce sens, même enrhumé, vous avez généralement au premier coup d’œil l’information sur le contenu de votre prochain repas. Avez-vous remarqué votre production de salive à ce moment ? Est-ce que cela change suivant la présentation de votre plat ? Préférez-vous des plats colorés, bien présentés ? Est-ce que cela vous est égal ?

La quantité de salive dans votre bouche est proportionnelle à votre envie de manger.
Vous y entrez votre nourriture, j’ose espérer avec plaisir. Vos sens vous donnent des indications sur la température, sur les saveurs, les textures… et vous utilisez cet élément que votre corps fabrique depuis que vous avez faim : la salive.

C’est une histoire de chimie, avec des réticulations, de liaisons ou non des molécules, des polysaccharides qui se brisent … « Plusieurs milliers de mêmes entités forment un édifice aux propriétés physiques différentes de celle de la molécule isolée. C’est pourquoi l’amidon n’est pas directement assimilé par l’organisme (on parle de sucres lents), alors que le glucose, l’entité de répétition, un sucre dit rapide, de par sa taille et sa chimie, passera rapidement et facilement dans le sang. L’amylase salivaire est une sorte de ciseau moléculaire qui vient rompre les chaines de molécules et casser le polymère ; les brins obtenus sont alors assimilables. La digestion consiste simplement à couper les longues chaines ingérées (polysaccharides, protéines, acides gras) et rendre ainsi solubles les nutriments dans les muqueuses sous forme de sucres, acides aminés, et acide gras élémentaires. » (Raphael Haumont- un chimiste en cuisine)

En bref, la formule chimique de la salive est spécialement conçue pour réduire en tout tout petit les nutriments que vous mettez en bouche. Ainsi le travail de votre estomac puis vos intestins s’en trouve facilité. Donc, au plus vous sécrétez de salive, et au plus vous mastiquez, moins vous fatiguez votre organisme !

La digestion prend environ 50% de notre énergie, à condition de se servir de tous les moyens en œuvre : salivation, mastication, calme et plaisir pendant le repas, quantité raisonnable, quantité de fibre suffisante (en général dans les légumes). Imaginez un peu quand on se dépêche d’ingurgiter un burger-frite sur le pouce…

Peut-être voyez-vous où je veux en venir : souligner l’importance d’avoir envie. Donner les moyens à notre corps de fonctionner correctement. Donner de la légèreté, de la facilité à notre digestion.

Donc quand vous avez une grosse journée de travail, soyez sympa avec vous, donnez les moyens nécessaires à votre corps et ne surchargez pas la digestion, il vous restera donc les 50 autres % d’énergie à utiliser après les repas pour travailler, sans coup de pompe :

  • Avoir envie
  • Choisir le contenu de votre assiette équilibrée (1/2 végétaux, ¼ protéines, ¼ féculents), et en quantité raisonnable
  • Saliver
  • Mastiquer
  • Buvez un peu pour faire un bol alimentaire confortable
  • Prenez un peu de calme, une pause dans vos activités
  • Souriez, partagez votre repas, au moins de temps en temps
  • Arrêter de manger quand vous n’avez plus faim, vous mangerez votre dessert plus tard, c’est bien aussi de séparer le sucre du repas.

Décidément, le corps est une mécanique d’une intelligence remarquable. Sans que nous lui demandions, il exécute des taches très complexes de transformation, avec des noms compliqués expliqués scientifiquement, sans que nous y pensions. Nous pouvons lui faire confiance, il sait ce qui est bon et nous le dira d’une façon ou d’une autre :
Légèreté et santé ou lourde-heure et mal-a dit.

Ecoutons-le !

voulez-vous changer vos habitudes alimentaires? Des cours de cuisine avec Violaine Cook ou un accompagnement individuel ciblé sur vos besoins. Bien des stratégies sont possible pour bien manger.