Bactéries en cuisine

Comme vu précédemment, les bactéries sont comme nous : elles ont besoin d’un environnement propice pour se développer : elles ont besoin de nourriture, d’eau et de température adéquate.

Comme vu précédemment, les bactéries sont comme nous : elles ont besoin d’un environnement propice pour se développer : elles ont besoin de nourriture, d’eau et de température adéquate.

Pour une question d’esthétique, mais aussi bien sur pour une question de santé, il est nécessaire de nettoyer régulièrement le lieu où vous préparez votre alimentation.

Savon de Marseille et vinaigre blanc

Le premier outil à bien nettoyer est vos mains. Les rincer à l’eau ne suffit pas. Utiliser du savon, et pas que sur le bout des doigts : dessus, dessous, entre, jusqu’au poignet ! Inutile de les désinfecter, un savon de Marseille suffit.

Bien se laver les mains, entre les doigts, et jusqu’au poignet

Si vous les séchez à l’aide d’un torchon, assurez-vous que celui-ci soit propre. C’est là que les bactéries préfèrent se loger. Ce serait dommage de se laver les mains pour les réinfecter derrière, non ? Il vaut mieux le changer tous les jours (ou tous les deux jours) et le laver à 40*C que d’attendre une ou deux semaines la lessive à 60 ou 90…

Les éponges sont aussi un lieu de prédilection pour les miasmes. Utilisez une éponge différente pour la vaisselle et pour les surfaces de votre cuisine. Pour celle de la vaisselle, désinfectez-la régulièrement (vinaigre blanc, bicarbonate de soude). Passez la lingette microfibre souvent à la machine, sous le même principe que les torchons. Dans une optique de zéro déchet, j’utilise personnellement une serviette de toilette coupées en bandelette et repliée en 3. Je les change tous les jours et les passe à la machine à laver. Paille de fer quand ça accroche, j’ai arrêté le téflon. De temps en temps, je les mets dans une casserole d’eau bouillante vinaigrée.

Dans une maison, l’évier sert à faire la vaisselle mais aussi à laver les légumes. Du savon de Marseille (ou votre produit vaisselle) après chaque vaisselle, et 2 ou 3 fois par semaine un peu de vinaigre blanc.

Partie de cache-cache

Autre endroit où les bactéries aiment se réfugier : le frigo, particulièrement le bac à légumes. Pour ma part, je place une feuille d’essuie-tout dans le fond, que je change quand je fais le plein du frigo. Bien sur, avant, passer un coup d’éponge additionné de vinaigre ou une solution de bicarbonate.

La planche à découper, plastique ou bois, à la paille de fer. Le plastique ira dans le lave-vaisselle si vous en avez un, toujours la laver, même si vous n’avez coupé qu’un oignon (ça ne se voit pas, et cela peut sentir fort 🙁 ).

N’attendez pas que vos portes de placards soient trop sales pour les nettoyer, Les vapeurs grasses de cuisine sont plus difficiles à nettoyer quand elles sèchent. Idem pour le dessus des placards. Pour vous faciliter la tache, vous pouvez mettre une feuille de sopalin à plat au dessus, ou un tissu que vous lavez régulièrement.

Si vous en avez un, le lave-vaisselle accueille volontiers les bactéries. Pensez à rincer régulièrement le filtre, vous éviterez en plus les mauvaises odeurs. Faites un cycle court tous les 10 jours avec une dose de vinaigre blanc.

Les pièces utilisées des robots doivent être démontées pour un meilleur nettoyage.

Porteur de germes?

Lorsque vous cuisinez, pensez que gouter votre préparation et remettre la même cuillère dans le plat amènera vos bactéries dans le plat, les bonnes comme les mauvaises. Si vous êtes seul, vous ne « contaminerez » personne d’autres. Par contre, les bactéries que vous y mettez se feront un plaisir de se développer dans vos restes. Idem pour le pot de confiture : la moisissure se développera si vous trempez votre cuillère avec vos enzymes dans le pot, même stockée au frigo.

Vous comprendrez qu’en cas de rhume-angine-gastro… ces règles sont essentielles à suivre quand on cuisine pour son foyer.

Si vous prenez des photos de vos plats, relavez-vous les mains, un téléphone traine partout maintenant…

Dois-je le dire? Les animaux n’y sont pas les bienvenus, entre autre pour leur poils… et le reste.

bactérie en cuisine
Les animaux ne s’arrêtent pas en cuisine, ils ne font qu’y passer… éventuellement. Pas chez les pros.

Avec cette crise sanitaire, nous devenons sensibles à la protection de nos proches, à la santé et à l’hygiène. Je vous invite à me contacter pour aménager votre espace cuisine tout propre !

En cuisine, COVID ou non, c’est propre.

Pour approffondir le sujet, voici quelques liens :
https://www.anses.fr/fr/content/conseils-dhygi%C3%A8ne-dans-la-cuisine
https://www.okay.eu/fr/astuces-cuisine/les-10-regles-dhygiene-en-cuisine-pour-une-famille-en-pleine-sante/

Les enseignements de la crise sanitaire

Alors là, je suis sure de ne pas me tromper quand je dis que vous étiez plus souvent aux fourneaux durant cette période de confinement. Vous y avez certainement découvert de nouvelles techniques, et j’espère de nouvelles saveurs. Bravo super contente, et fière de vous, même si je n’y suis pour rien … Si vous voulez, on développera les changements en cuisine à un autre moment.

Là je vous parle de consommation lors de la crise sanitaire.

Notre apprentissage n’était pas (que) dans les livres de cuisine mais bien dans la manière de vivre. Et ce que nous n’avons pas encore appris, nous en avons pris conscience, ce qui est déjà un progrès.

Vous avez peut-être changé votre façon de faire les courses, ou alors vous êtes vous renseigné, avez vous vu passé d’autres fournisseurs, plus locaux, livrables en vélo, afin de vous éviter de sortir trop souvent ? Avez-vous lu mon article sur l’approvisionnement ?

Notre modèle agricole et alimentaire actuel est en partie responsable du chamboulement que nous avons vécu, et dont nous essayons d’émerger : déforestation, mort des sols et de la biodiversité. Ici comme à l’autre bout du monde.

Sobriété

Nous avions pris l’habitude de l’abondance immédiate, sans même la demander. Comme un droit acquis. Et cette fois-ci, pas de grèves pour les récupérer. Nous avons compris qu’il en allait de la survie de milliers de personnes et nous avons changé nos habitudes.

Main d’oeuvre en crise sanitaire

Notre système agricole dépend, en plus de la météo, d’une main d’œuvre précaire et d’une mondialisation à outrance. Les exploitants agricoles ont la vie, et le porte-monnaie difficile.

Pendant ces deux mois, nous avons vécu essentiellement avec des produits locaux, tant par solidarité que par approvisionnements présents. Les comportements se sont orientés vers du bio, du local, et 9 personnes sur 10 aimeraient une autonomie, alimentaire, et des produits basiques indispensables.

Il y a eu une prise de conscience sur ce que la France pouvait produire, et sur ce qu’elle achète à l’étranger. Pris conscience aussi, qu’en absence d’une main d’oeuvre étrangère, il y a peu de main d’oeuvre compétente en France.

Si je suis pour une Europe économique, bien pratique quand on passe les frontières, le jour où on ne peut plus les passer, on a intérêt à avoir un grand potager … Vous comprendrez l’image.

Les exploitants agricoles faisaient partie des métiers peu mis en valeurs, jusqu’à cette crise sanitaire. Au même titre que les soignants et les métiers gérant l’intendance, ils passaient aux oubliettes. Ils sont pourtant les piliers de notre chaine alimentaire. L’article de la fondation nature-homme propose des stratégies constructives pour aller vers une autonomie, ou du moins indépendance alimentaire :

https://www.fondation-nature-homme.org/magazine/pourquoi-comment-relocaliser-agriculture-alimentation-apres-covid

Gouvernance après cette crise sanitaire

Bien sur quelques uns répliqueront, on ne peut rien décider, cela dépend des collectivités, des ministères, des lobbies. Oui aussi. A nous d’élire ou d’agir politiquement à notre niveaux. Nous pouvons aussi changer de niveaux pour les plus motivés qui font partie de ce qui agissent pendant que les autres parlent. Un moyen accessible est de contacter sa mairie et de lui proposer des actions, tel que l’organisation de plus de bio et local dans les cantines, des jardins partagés et maraîchers… il y a quelques bonnes idées dans ce documentaire https://www.france.tv/france-5/le-monde-en-face/

On peut également ne pas attendre l’autorisation des « grands » ou des « décideurs » pour faire un peu de maraichage à notre échelle : pour tout ceux qui ont jardin, et qui aimerait manger du qualitatif. Je suis parfois étonnée de ces grandes pelouses bien tondues et arrosées en ces moment d’inquiétudes alimentaires, alors que la sécheresse menace déjà.

enseignement de la crise sanitaire
quelle sorte de jardin voulez-vous ?

Chacun fait une part

Ok, en complément d’un travail, avec les enfants, entretenir un potager prend vraiment du temps. Et esthétiquement, cela peut avoir des rendus moins élégants… quoique, c’est une affaire de gout. Et sincèrement, l’entretien d’une belle pelouse doit prendre autant de temps. La permaculture, quand elle est bien mise en place, ne nécessite pas tant de travail. Souvent, on ne sait pas par quel bout la prendre. A ce propos, je conseille les services de la paysagiste permacultrice Mélanie Lavigne qui a dans ses prestations moult conseils. Elle vous permettra de transformer votre jardin, en un espace harmonieux, vivant, nourricier. La permaculture allie les plantes ornementales et cultivables. Mélanie est adepte des chantiers participatifs qui limitent le cout de l’aménagement de votre jardin.

Vous pouvez choisir le jardin que vous voulez : plutôt qu’une grande pelouse bien tondue, sans fleurs ni papillons (voire le playdoyer des herbes folles), ou potager super garnis qui nourrira le village entier, ou la famille, si vous l’avez grande, ou un mixte des deux, un endroit où poser sont transat, récolter son potiron, et regarder les fleurs pousser.

Céline Gauthier , Designer vegetal,pour Sensitys pourra aussi vous conseiller.
Il y a plein de possibilités différentes, suivant vos moyens, votre temps, vos goûts, comme en cuisine !

Acquérir de nouveaux apprentissages pour vivre le monde d’aujourd’hui.

L’émission de Grand-bien vous fasse sur France Inter accueille l’ingénieur agronome et sociologue Eric Birlouez et parle du sujet : https://www.franceinter.fr/emissions/grand-bien-vous-fasse/grand-bien-vous-fasse-15-mai-2020

D’autres moments de partage, qui peut-être amèneront une connexion puissante : avec la terre, avec le moment présent, et avec des gens (peut-être vos proches ?). Je vous invite à lire mon article sur le sujet 

Je peux vous accompagner sur le chemin de votre transition alimentaire, il suffit de me contacter, nous trouverons une stratégie qui convient à votre chemin de vie.

Cet article vous parle ? Etes vous prêt à changer votre monde, grâce à une alimentation gourmande et saine, accessible, à vous impliquer? Je vous propose de faire plus ample connaissance et d’échanger sur vos attentes au travers d’une séance de diagnostic que j’ai plaisir à vous offrir.
Cette séance de 30 minutes permet de confirmer que nous pouvons travailler ensemble, autant en terme d’entente que d’efficacité.

Approvisionnement

Voici quelques stratégies pour limiter vos sorties alimentaires

La situation

Nous sommes à la deuxième semaine de confinement, et apparemment, c’est loin d’être la dernière… Prenez soin de vous, restez chez vous le plus possible.

Nous sommes à la deuxième semaine de confinement, et apparemment, c’est loin d’être la dernière… Prenez soin de vous, restez chez vous le plus possible.

Ok, vous entendez et lisez cette phrase au moins 20 fois par jours !

Cependant, le frigo et les placards se vident progressivement,

Les médias vous suggèrent d’en profiter pour cuisiner, de changer vos habitudes, d’apprendre le fait maison, et … de rester chez vous.

C’est bien joli ça, comme rendre les deux cohérents ?

Faire ses courses revient parfois à jouer à la roulette russe …

Les consignes de précaution sont suivies de façon aléatoire. J’ai été dans un supermarché pour limiter mes déplacements parce que j’avais besoin de produits d’entretien également.  Il y avait beaucoup trop de monde à mon gout. Pas sure que ce soit le bon choix.

 Je félicite et remercie aussi tous les employés des magasins d’alimentation !

Les stratégies pour limiter vos sorties:

  1. Faites de la place dans votre congélateur, dans vos placards : Où mettrez-vous tout ce que vous allez acheter ? Comment ? Tous simplement en consommant ce qu’il y a dedans. Salé, ou sucré, tout est bon à consommer, assembler inventez. Si vous avez besoin de conseils, contactez Violaine Cook, on trouvera surement quelques recettes à improviser, je suis experte en la matière.

Je vous suggère de lire mon article sur les différentes formes de protéines. Et puis, on a souvent quelques boites de légumes ou sachets au congèl (pour ceux qui ont un congèl)

Bien sur il vous faudra quand même quelques produits frais. Les drives sont submergés en ce moment et demande une bonne semaine de délais.

  • Faites-vous livrer : Des petites sociétés de livraisons à vélo se sont montées ces derniers mois/années. Vrac ou producteurs locaux, c’est le moment idéal pour favoriser leur développement :

– Comment ca vrac : http://commentcavrac.com/ épicerie mobile bio à vélo.

– Mes voisins producteurs : https://www.mesvoisinsproducteurs.com/, pas mal de délais aussi.

– Les artisans du frais : voici leur coordonnées et les mesures mises en place pour livrer sur Lille et alentours : suivre le lien

– Fruits de la terre : https://www.fruitsdelaterre.com/

Les grandes surfaces sont assez submergées en ce moment, mais vous pouvez toujours tenter votre chance. Personnellement, je préfère faire fonctionner les petites entreprises locales : ainsi, elles traverseront cette période économiquement difficile.

  • Faites une liste : Pas facile d’anticiper, pas drôle de s’y tenir. Et parfois, vous ne savez pas trop comment faire. Tout simplement, faites un menu, et une liste de courses en conséquence. Là typiquement, je peux vous aider : comment faire le menu de façon équilibré et éviter les grimaces à tables, ou de jeter les trop prévu, comment prévoir les restes, et construire votre menu avec ce que vous avez en fonction des saisons, et de votre budget. Je consulte par téléphone et webcam.

Optimiser les courses

  • Si vous avez choisi d’aller en magasin :

– Limitez les produits fragiles à votre consommation sur 2 jours, ce serait dommage de les jeter non ? Donc, tout ce qui est fraises, salade verte, charcuterie… À mettre dans le début de votre menu.

– Pensez aux légumes et fruits qui se conservent bien en dehors du frigo, au frais de préférence (garage, cave) : chou blanc ou rouge, poireau, céleri, carottes non lavées, oignons, pommes de terre, navets, fenouil, agrumes, pommes, poires. Si vous avez besoin de savoir comment les préparez, je suis à votre disposition.
Si vous n’en n’avez pas à la maison, pensez aux légumineuses. Sèches ou en conserve, selon votre capacité à les préparer. C’est le moment de commencer à les utiliser. Je vous conseille mon article sur les protéines végétales.

– Pour la viande, je vous suggère les morceaux à mijoter, moins chers, que vous pourrez préparer en plus grande quantité, et congeler ensuite. C’est le moment de tester les recettes.

– Si vous tenez au protéines animales, pensez au poisson en boite. Ils conservent longtemps et ont très pratique dans une salade, ou avec du riz.

– Pour les produits laitiers, regarder les DLC, en sachant qu’un yaourt peu se consommer au moins 15 jours après, s’il est stocké au frais.

– Si vous avez un congélateur, les produits bruts (non préparés) sont très pratiques : vous pourrez créer des recettes rapidement avec une préparation limitée : les légumes sont déjà épluchés. Comme ça, vous utiliserez ces légumes –fruits quand vos stocks de frais seront finis et pourrez ainsi reporter vos courses d’une ou deux semaines, suivant le nombre que vous êtes au foyer.

– bien sur pensez à prendre les produits ménagers dont vous avez besoin. Inutile de vider le magasin pour autant, c’est le ménage de printemps, mais tout de même ! je vous conseille les basiques savons de Marseille, vinaigre blanc et bicarbonate de soude qui permettent de nettoyer à peu près tout dans une maison. Vous pouvez vous mettre à faire votre lessive, nettoyer les sanitaires ou laver la vaisselle avec tout ça. C’est le moment de vous mettre au zéro déchet !

Pensez donc à prendre vos sacs et vos contenants lorsque vous faites les courses!! Vous gagnerez sur le zéro déchet et sur le temps nécessaire à ranger les courses.

Ranger vos courses :

  • Une règles d’or de la restauration à appliquer chez vous : placer ce que vous venez d’acheter au fond du placard et les stocks les plus vieux devant. Une simple logique de consommer ce qui est plus vieux et encore bon en premier. D’où l’intérêt de vider les placards avant…

Comme geste de précaution, je vous suggère de ne toucher que ce que vous prenez, et de ne pas vous gratter le nez en faisant vos courses °-)

Et en ce moment, comme habituellement, lavez votre frigo avant de le remplir, une simple éponge imbibée de vinaigre blanc, ou légèrement savonneuse. Un sopalin dans le bac à légumes (ou un torchon propre) à changer toute les semaines.

Et puis bien sur, laver vos mains.

Je suis là, si vous besoin d’aide pour gérer l’alimentation de votre nouveau quotidien.

Les protéines végétales

Varier les protéines, apprendre à remplacer la viande et le poisson, que choisir ?

Elles ont l’avantage d’être bon marché, de conserver longtemps avant qu’on ne les prépare, et surtout de permettre une belle combinaison de recettes toutes savoureuses.
Parfois difficile d’avoir le fameux équilibre : ½ végétaux, ¼ féculent, ¼ protéine avec une portion de laitage et eau en boisson.
On peut utiliser les surgelés et les conserves, et aussi faire des assemblages qui par leur interaction permettent un équilibre souvent insoupçonné, je vous parle ici des protéines végétales, et des acides aminés essentiels.

Les protéines sont des nutriments composés d’acides aminés. Certains sont dits essentiels car ils ne peuvent être fabriqués par l’organisme et doivent donc être apportés par l’alimentation.

Les protéines sont indispensables à notre santé : elles appartiennent à la classe des bâtisseurs : elles contribuent à la construction et à l’entretien des muscles, et aussi des os, peau, cheveux… et sont utiles dans l’action de nos hormones, le bon fonctionnement de notre cerveau, du système immunitaire.

Peut-être pensez-vous qu’un bout de viande ou de poisson est indispensable pour apporter ces fameuses protéines, ou alors vous savez que ce n’est pas indispensable mais ne savez pas par quoi le remplacer. D’autant plus que la viande et le poisson font partie des postes les plus chers du budget nourriture.
OK, les lentilles et les pois chiches ont la réputation de répondre à la question… Mais comment être un peu plus précis ?
Et comment faire quand on a mauvais souvenir du plat de lentilles à la cantine ?

En plus, varier les aliments contribue à un microbiote varié et renforce le système immunitaire !

J’ai appris auprès de diététiciennes quelques vérités comme la complémentation mixte et la complémentation végétalienne. Les deux contiennent la plupart des acide aminés essentiels

Complémentation mixte :
Céréales ou produits dérivés ou légumineuses
+
Produits laitiers ou œuf ou poisson ou viande

Dans ce cas, une petite quantité de protéines animales suffit à compléter les protéines végétales des céréales ou des légumineuses. Ex :gratin de pâtes, crêpes, lentilles avec lardons…

Complémentation végétalienne :
Céréales ou produits dérivés
+
Légumineuses

Dans ce cas, l’apport animal est inutile pour avoir les protéines nécessaires au bon fonctionnement. Ex : couscous et pois chiche, dhal indien avec pain, galettes végétarienne …

Il existe cependant d’autres sources de protéines toutes aussi délicieuses en les cuisinant un peu :

Quelques exemples de protéines végétales :

Les lentilles, parmi les plus riches en protéines et en fibres. Très digestes, elles existent en plusieurs couleurs, ce qui permet d’apporter facilement une touche visuel le à son assiette. En complément d’une céréale, elles rendent le plat complet en protéines. Très riches en fer, elles contiennent 25 g de protéines pour une portion de 100g ! Délicieuses en salades, elles se glissent facilement dans les plats végétariens et s’associent à un grand nombre d’épices. Dans la catégories des légumineuses. Pour sa réputation aux ballonnements, tout dépend de la façon de les préparer. Me contacter pour en savoir plus.

Le tofu est très connu des végétariens pour apporter protéines et de fer. Issu du caillage du lait de soja, c’est un aliment d’origine chinoise. Vous verrez qu’il se cuisine très facilement malgré son gout fade. Il suffit d’y mettre sauce et épices, il existe en plusieurs forme : ferme, fumé ou soyeux (plus crémeux).

L’avoine, simple à préparer et très peu cher, il est souvent utilisé cuit dans du lait, en porridge, et aussi dans les cookies… très bonne source de protéines végétales, elle renferme 8 acides aminés qui contribuent à la constructions de nouveaux tissus dans l’organisme. Intéressante pour son pouvoir de satiété. Dans la catégorie des céréales.

Les fèves sont également très riches en protéines et fibres. Elles contiennent vitamines C,E, et B qui aident le corps à assimiler les protéines. Elles sont une bonne alternative aux féculents pour leur teneur en glucide. Comme toutes les légumineuses, l’idéal est de les combiner à des céréales afin de trouver plus d’acides aminés essentiels. Un peu longues à épluccher, on les trouve surgelées en toute saison, ou alors, consommez les au printemps, elles sont toutes fraiches et ne nécessite pas de les éplucher. Dans la catégories des légumineuses.

Le riz complet est le plus nutritif des riz, car on lui a retiré que sa coque, qui n’est pas comestible. Plus long à cuire, vous pouvez réduire le temps de cuisson en le faisant tremper ½ h dans l’eau avant de le cuire. C’est un aliment riche en nutriments. Il ne contient aucun gluten, et constitue une bonne base pour les personnes intolérantes. Il se cuisine quasiment à toutes les sauces, on peut le cuire de multiples façons. Dans la catégorie des céréales.

Le quinoa, comme le riz ne contient pas de gluten. Très riche en fibres et en protéines, il est désormais cultivé en France. Sa composition nutritionnelle est très complète, excellente pour la peau, les muscles et la solidité des os. Dans la catégorie des céréales.

Les pois chiches font partie des aliments de base de la cuisine végétarienne, naturellement riche en protéines, vitamines et fibres. On les utilise aussi bien en farine qu’en légumes. À la base du fameux houmous et des fallafels, délicieux en salade ou dans un ragout de légumes. Je vous recommande de les associer à une céréale complète afin d’obtenir un apport complet en protéines. Dans la catégories des légumineuses.

La spiruline est une algue qui existe depuis quelques milliards d’années. Très faible en calorie, elle est très riche en nutriments. Souvent appelée super-aliment. C’est elle qui contient le plus fort taux de protéines végétales. De plus, elle contient les 8 acides aminés essentiels

Les amandes et graines sont toutes d’excellentes sources de protéines. Elles se consomment aussi bien salées que sucrées et ajoutent une touche croquante à vos assiettes. Attention cependant, elles sont très riches, et on fait de l’huile avec la plupart d’entre elles. Donc attention aux quantités ! Pour profiter de leurs bienfaits, pensez à les consommer sans sel.

Je vous aide à apprendre comment les cuisiner

Voici un lien vers le site bouger-manger qui vous en parle aussi : ici

Autonome

Entrer dans une cuisine est comme entrer dans un vaisseau spatial pour certain : une promesse d’aventure et de découvertes, mais y devenir autonome et savoir piloter tous les postes est tout une affaire !
Des recettes ok, mais une petite voix vous dit que cela ne fait pas tout !

Par exemple, voici l’histoire de Corentin.

Ado, étudiant au lycée. Il mange comme quatre, équilibré depuis toujours : Ses parents sont assez à cheval la dessus depuis sa plus tendre enfance : petits pots de qualité, fait maison quand le temps le permettait, il a découvert assez jeune que son assiette dépendait des saisons et des produits qui y poussent. Bien sur quelques écarts un peu moins sain de temps en temps, rien de vraiment notable. Ses parents cuisinent et remplissent suffisamment son assiette pour qu’il n’aient pas faim en dehors des repas, et n’achètent que des produits « sains » en en-cas.

teenager

Corentin a à disponibilité une belle plage horaire, en plus de ces cours et travail scolaire pour pratiquer un sport qu’il a toujours aimé : le basket. Il y va deux fois par semaine, en vélo, le club n’est pas très loin. Il lui arrive de faire du dog sitter, suivant son timing, quelques fêtes, quelques grass-mat’… Tutti va bene !

Fierté

Cette année, il quitte le nid familial et va étudier à 200 km de là, super fier de cette école qui le met sur une belle voie.
Tout le monde est très fier de lui, il a passé ses examens avec succès, et vient même d’avoir son permis ! Champagne !!

Il passe une semaine entre potes pour fêter ça, et là… il s’aperçoit que ses potes comme lui, sont capables de réchauffer pizza, faire cuire des pâtes, cuire un œuf, réchauffer une conserve, pas très bonne… et que les restos sont chers.

Conscience

Corentin sait et a l’habitude d’avoir une vie saine. Mais voilà, il n’a pas été faire les courses avec ses parents depuis qu’il a passé l’âge de s’asseoir dans le caddie. S’il sait à quoi ressemble un poireau et connaît la composition du pot au feu, mais il ne sait que préparer que le gâteau au yaourt et celui au chocolat… excellent d’ailleurs !

La fête est bonne quand même, et en rentrant chez lui, il demande à ses parents de savoir gérer ses repas pour qu’ils restent qualitatifs.
L’embêtant, si on peut dire, c’est que c’est la veille du départ en vacances. Pas possible d’y cuisiner… et ils reviennent juste une semaine avant la reprise des cours, et eux reprennent le travail avant…

De nombreuses études ont démontré que manger sain pour peu cher est difficile quand on est étudiant. Ici et pour la presse.

Action

Qu’à cela ne tienne, Ses parents on entendu parlé de Violaine Cook et lui proposent 2 ou 3 séances de 2 heures pour être autonome : ateliers des bases, courses, budget, et équilibre.
De quoi se dégourdir, et se créer des possibles.

pot au feu de volaille

A sa première séance, Corentin sait faire un repas prêt en 15min, à mijoter 30min ou 3h… suivant ses préoccupations étudiantes : ce plat là ne brule jamais, il se servira du bouillon pour faire le risotto le lendemain, le reste des légumes en vinaigrette, qu’il a apprit à assaisonner suivant ses goûts.

Et puis, Il a appris à rouler le printemps, pour épater les potes, décliner les saisons ou emmener sa lunch-boxe. Aussi bon salés que sucrés avec des fruits.

galette veggie

Il sait également par quoi remplacer un morceau de viande quand il est fauché . il sait optimiser ses stocks quand il n’a pas eu le temps de passer au magasin. Bien sur, ces galettes végétariennes complètes peuvent se préparer à l’avance…et se décliner suivant son frigo. Il a la recette de base, à lui de se faire plaisir à petit moyen petit temps.

Le dessert a une saveur d’enfance et sert aussi au petit dej avec un fruit : semoule au lait vanillé, beaucoup moins sucré que ceux du commerce…

Autonomie

En une séance de 2h, Corentin a les toutes premières bases pour s’en sortir sans plats préparés. Il va revenir encore 1 séance de 2h, pour ouvrir le champ de ses possibles sans fusiller son budget.
Une partie de la séance prochaine sera consacré à aller en magasin avec lui pour choisir et acheter les ingrédients qu’il cuisinera en respectant son porte monnaie.

Bien sur, je propose cette prestation aux étudiants, et à toutes les personnes qui veulent apprendre à être autonome et se régaler de bonnes choses, saines, rapides et respectueuse de notre planète. Sur mesure.
Je propose aussi des groupes d’échanges de pratique pour les parents : Comment est-ce que l’on peut faire contribuer tout le monde à la maison, afin que chacun soit autonome et se sente concerné… en paix.

La chaine du froid :

Il est important de respecter la chaine du froid… Mais qu’est-ce donc ? simplement le fait de garder les aliments frais que vous achetez au froid. Veillez à ce que les livreurs aient un camion frigorifié en été. Vous n’êtes pas forcément la première livraison, et vos yaourts et beurre risquent d’avoir pris chaud. Si vous optez pour ce mode de courses, prenez vos produits frais au marché ou par drive.

Lorsqu’on se nourrit, on met ce qu’il y a dehors à l’intérieur de notre corps. Le corps est une belle mécanique qui transforme tout ça pour se recomposer au mieux.
Pour lui permettre de le faire facilement, il est logique de lui donner les nutriments les meilleurs qui soient.

L’hygiène n’est pas qu’une affaire de propreté

L’hygiène fait simplement appel au bon sens, qu’il est plus facile d’appliquer quand on connaît le fonctionnement des bactéries. Ce sont des êtres vivants qui mangent, respirent et se reproduisent. Comme nous, elles ont besoin d’air, d’eau, de nutriments et d’une température adéquate. Certaines sont excellentes pour notre santé, elles nous aident dans la digestion, d’autres sont à bannir et nous rendent malade.

Les aliments frais comme laitage, viande et plat préparés se conservent au frais.
Rien de neuf.
Les garder le plus possible à une température inférieure à 5°C.

Parfois difficile notamment au moment de faire les courses. Vous l’aurez compris, il est préférable de mettre dans votre caddy les produits sortant des réfrigérateurs en dernier, de même, les produits achetés à la coupe au rayon boucherie, poissonnerie, charcuterie et fromagerie. L’idéal étant de les stocker ensemble dans le caddy, et mieux encore de les mettre dans des sacs isothermes prévu à cet effet. Bien sur, en été, rentrez chez vous directement pour les remettre au frais rapidement. Un sac isotherme ne protège pas plus d’une demi-heure quand la température extérieure est de 20°C. Vous pouvez ajouter dans votre sac isotherme un paquet de légumes surgelés que vous consommerez dans les deux jours en arrivant chez vous. Il conservera le froid dans le sac en se décongelant tranquillement.

Quand les courses sont à la maison

frigo sain - chaine du froid

Nettoyer régulièrement votre frigo avec du vinaigre blanc et faites en sorte que l’air puisse y circuler facilement.

Ne passez pas 2h00 de stockage à température ambiante avant réfrigération. Si vos aliments sont restés plus longtemps dehors, et dans une mesure raisonnable, il vous faut les consommer rapidement. Pour la viande et le poisson, on ne les laisse même pas 1/4h quand il fait 25°C ou plus dehors. Faites-les cuire suffisamment longtemps pour tuer les « mauvaises bactéries»… Et encore, souvent, cela ne suffit pas et vous devrez tout jeter sous peine d’être malade. Fiez-vous à votre nez et vos papilles. A la moindre odeur suspecte, jetez! 

C’est rageant, cela fait du gaspillage, ayez confiance en votre capacité d’apprentissage. La prochaine fois, vous respecterez la chaine du froid.

Je vous invite à lire mon article sur les bactéries en cuisine

Cet article vous parle ? Voulez vous des conseils pour gérer au mieux votre temps et/ou vos courses?
Vous êtes prêt à prendre soin de vous, grâce à une alimentation gourmande et saine, accessible, à vous impliquer, je vous propose de faire plus ample connaissance et d’échanger sur vos attentes au travers d’une séance de diagnostic que j’ai plaisir à vous offrir.
Cette séance de 30 minutes permet de confirmer que nous pouvons travailler ensemble, autant en terme d’entente que d’efficacité.
Avant de prendre rendez-vous, je vous invite à visiter la page Cook et Change.

Violaine Despringre

S’organiser ou totale impro?

S’organiser en cuisine…
Pour moi, cela veut dire anticiper, penser à mes menus pour la semaine, et pour me libérer l’esprit, le mettre sur un papier collé au frigo. Pratique pour gagner du temps, et ne dépenser que ce dont j’ai besoin.

Comme beaucoup, je surveille mon porte-monnaie. Il aime la liberté, et me fait quelques surprises. Pas toujours bonnes. Vous avez remarqué comme c’est plus cool d’accuser un objet ?

Alors en prévision, et parce que je n’aime pas jeter ni encombrer mes placards, je planifie mes menus en fonction de ce que j’y trouve. Jusque là, assez logique en soi. Je complète avec des idées de plats faits avec les produits que je sais trouver en saison.

En plus, c’est top, ça me permet d’avoir un visuel et d’équilibrer plus facilement mon assiette. Vous savez, les fameux « moitié végétal, ¼ protéines, ¼ féculents »… Je vais même jusqu’à m’autoriser de l’équilibre sur la journée quand je ne le fais pas sur le repas…

Oui mais voilà, quand je fais les courses, je vois des ingrédients qui sont bien tentants et ne rentrent pas dans mon menu. J’irai même jusqu’à dire que les idées fusent au moment de faire les courses et que celles planifiées sur mon joli papier ne sont pas toutes aussi gourmandes.

J’aime faire les courses quand rien n’est prévu, de préférence en respectant mon budget.

Flâner sur le marché, y trouver l’inspiration et décider de ce que je veux faire. C’est d’ailleurs comme ça que fonctionnais quand j’étais traiteur au Pays-Bas… De toutes façons je savais que cela allait être bon, puisque je suivais ma petite voix. Et là, le budget était ok, parce que je savais que j’allais tout vendre. La puissance du bouche à oreille.

Je ne vais pas me mettre la rate au court bouillon comme on dit ici !
Il y a des choses bien meilleur à y mettre d’ailleurs.

Deux envies donc : m’organiser et improviser.

Comme je n’aime pas choisir, et que là en particulier, ce n’est pas nécessaire, je prends les deux :

Je continue de surveiller du coin de l’œil le contenu de mes placards et frigo,
Je flâne un peu sur les marchés et commerces,
Je planifie des menus avec des trous pour y caser mes restes et mes soudaines envies créatrices… et je laisse pleins de trous les semaines où je suis seule et que mon agenda est un peu creux, assez rare en soi.
Je planifie des menus complets quand je suis en rdv toute la semaine. Ces rendez-vous me provoquent en général des idées que je n’ai pas envie d’encombrer avec des réflexions et des questions sur le contenu de mon assiette…
Quand les enfants habitaient encore à la maison, la planification de la semaine permettait à chacun de contribuer. Nous étions tous bien occupés, et le fait de savoir ce qu’ils voulaient manger évitaient des grimaces, les rendaient conscients de ce qu’ils mangeaient. A la fin nous nous étions même répartis les jours de préparations des repas. Au début très simples, ils ont vite pris plaisir à y ajouter une touche personnelle. Ils ont d’excellentes recettes improvisées aussi ! La plupart dans leur tête, en mode impro.

Et puis, je fonctionne avec l’énergie du moment. Après une journée difficile, j’ai parfois juste envie de rien, que de m’amuser un peu, alors quel que soit le plat panifié, j’en prends quelques ingrédients et m’amuse à le rendre particulier, ou je le décore, un peu comme une récréation, ou comme un réconfort, un cadeau, une étincelle dans la journée. Un clin d’oeil.

Impro ou organisation, moi je pense que l’impro, c’est bien avec un tout petit peu d’organisation, avoir quelques basiques dans le placard par exemple. Et surtout oh, surtout, même quand je suis super organisée, rester souple, un ingrédient peut se remplacer par un autre.